Aller plus loin

Cette page tente de cerner le(s) sens, l'essence de notre association, ce que peuvent y déposer chacun d'entre nous. Car, au-delà de la recherche d'une alimentation de qualité, se dessine aussi l'esquisse d'une solidarité entre ville et campagne, entre consomm'acteurs et producteurs. Notre association est aussi une tentative fragile d'inventer une forme d'économie solidaire, élément de la maison commune qu'il nous faudra construire dans le monde incertain d'après (au choix) pétrole/économie financière/court terme/pillage des ressources/mépris des hommes et du vivant/réchauffement climatique.
Il s'agit ici de définir "pourquoi nous combattons" (au sens du film de Franck CAPRA de 1943) ou du moins, pourquoi certains d'entre nous voudrions combattre.

Étude comparative du prix des fruits et légumes biologiques en Circuit Court Solidaire Sans Intermédiaire (CCSSII) et en grande distribution (Mai 2014)
https://drive.google.com/file/d/0B3PzbHB97MJhUW9QNWVwWlNYcU0/view?usp=sharing
Les fruits et légumes bio en magasins spécialisés sont en moyenne 59 % plus chers que les légumes conventionnels dans les hypermarchés, ce qui constitue effectivement une différence importante pour les personnes souhaitant s'approvisionner en fruits et légumes biologiques.
Nos données montrent que des circuits de distributions autres que les hypermarchés et les magasins spécialisés dans la bio permettent de se fournir en fruits et légumes bio à moindre coût.
Il apparaît nettement que se fournir en fruits et légumes bio via un CCSSI coûte deux fois moins cher que de se fournir auprès d'un magasin spécialisé.
Par ailleurs, le résultat le plus surprenant de cette étude est le comparatif entre le prix des fruits et légumes bio en CCSSI et leur équivalent en production conventionnelle, dans les hypermarchés.
Notre étude montre que se fournir en fruits et légumes conventionnels, issus de l 'agriculture régionale, nationale ou internationale, auprès d'un hypermarché coûte 29 % plus cher que d'acheter des fruits etlégumes bio via un CCSSI .

Donc nous affirmons que l'on peut acheter des fruits et légumes issus de l'agriculture biologique, en dépensant moins qu'en s'approvisionnant en légumes conventionnels en  hypermarché .

Et ceci n'est que la face émergée de l'iceberg.
Si l'on considère les dégâts provoqués par l'agriculture conventionnelle: destruction de la terre nourricière, disparition des insectes pollinisateurs dont le plus emblématique est l'abeille, pollution des nappes phréatiques, induction de différentes pathologies, consommation abusive d'énergie fossile.
Si l'on note que chaque année la dépollution des pesticides des nappes phréatiques coûte rien qu'en France plusieurs dizaines de milliards d'euros, que le traitement des différentes pathologies induites coûte très cher, que l'agriculture conventionnelle reçoit de grosses subventions de l'Europe à l'encontre de l'agriculture biologique. Alors nous pouvons conclure que l'agriculture conventionnelle coûte en réalité à la collectivité ,
infiniment plus que ce que nous venons de montrer.


lepanierdelaubergin@gmail.com 

Contributions : écrivez-nous pour publication.





Contribution  n° 1 : le rapport ville/campagne

La péri-urbanisation va-t-elle dévorer tout l'espace agricole, nous renvoyant, une fois la crise énergétique venue, aux affres de la pénurie alimentaire ? L'association du Repaire des Coccinelles, adepte du circuit court, de l'économie solidaire et de l'agriculture biologique, s'inscrira-t-elle dans une recomposition du rapport ville/campagne ?

Pour la réflexion : les chercheurs de l'INRA ont imaginé 4 scenarii prospectifs sur les nouvelles ruralités pour 2030. Vous en trouverez ici la synthèse ou le document complet.

Pour l'action : l'association Terre de Liens propose de changer le rapport à la terre, à l'agriculture, à l'alimentation et à la nature en faisant évoluer le rapport à la propriété foncière. Les membres de Terre de Liens agissent, débattent et soutiennent les modes de vie et les pratiques agricoles soutenables pour l'humanité et sa planète.

Contribution  n° 2 : l'économique verte

L'économie doit faire face aujourd'hui aux défis de l'environnement et à l'épuisement des ressources énergétiques. peut-on évoluer vers un modèle de développement plus durable ? Qu'est ce qu'une économie verte ? Doit-elle passer par une forme de décroissance ? Quelles mesures fiscales peut-on prendre pour inciter les investissements écologiques ? Quelles sont les technologies vertes ? Sont-elles à même de créer de nouvelles activités et de nouveaux emplois ? Ce dossier numérique de la médiathèque Ouest Provence fait le point sur toutes ces questions ancrées dans un avenir de plus en plus immédiat.